Depuis peu je m’ intéresse à l’exploration de lieux abandonnés et oubliés .Nos campagnes, nos villes ,se métamorphosent à vive allure, . En prenant ces lieux en photos je leur donne en quelque sorte une seconde vie .. J’éprouve un réel plaisir à capturer ces instants présents. En effet ces endroits propices à l’Urbex sont pour la plupart éphémères, soit parce qu’il vont être réhabilités ou détruits, soit parce qu’il y sera bien trop risqué de s’y aventurer …
Même s’il est vrai qu’explorer un site abandonné s’avère excitant, voire fascinant ,ce n’est jamais sans danger . Je me montre extrêmement prudente et je n’y vais jamais seule .De plus je me fais un devoir d’appliquer les règles de bases. Ne jamais forcer l’endroit , ne pas dégrader ce qui reste, ne rien dérober . De plus je me montre discrète afin de ne pas déranger ces vieux murs témoin d’un passé parfois lourd ou douloureux. J’approuve ce vieil adage qui dit : Partir en laissant le lieu tel que nous l’avons trouvé, ne laisser que ses empreintes, ne rien prendre sauf des photos.
Quelques mots sur l’histoire de L’exploration urbaine
Elle remonterait à 1793, lorsque Philibert Aspairt, un vieux carrier parisien, s’est supposément perdu en s’aventurant dans les carrières sous Paris. Son squelette a été découvert 11 ans plus tard. Puis ,quelques années plus tard en 1980-1990 ce mouvement a émergé. L’explorateur Jeff Chapman, alias « Ninjalicious », a popularisé l’expression « exploration urbaine ». En 1996, il a crée le magazine Infiltration, « The zine about places you’re not supposed to go ». Et juste avant sa mort en 2005 à l’âge de 32 ans, il a publié un livre dans lequel il édicte les règles de bases de l’Urbex.
Je vous invite donc à voyager dans mon monde « Urbex » revu et corrigé à ma façon .