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Balade Agenaise

On peut être artiste dans l'âme et être incapable de dessiner , ce qui est mon cas, alors la photo et le numérique deviennent mes véritables crayons qui me permettent de réaliser mes douces folies que je vous invite à regarder

L'ombre	discussion entre amies	Lecture tranquille	Le livreur On le voit passer son drôle de vélo, rarement il sourit , et pour cause , la crainte de l'heure , du retard de la crevaison. drôle de vie pour ce drôle de cycliste
L'élégante	Call Me	Le temps d'un café	A deux
La caresse	le mur tagué	Robe printanière	L'enfer du vélo
les regards_	la vieille dame	les fumeurs	Les murs de ma ville Mes nuits s'habillent d'étranges rêves, des songes que je transpose sur mes photos qui deviennent alors le témoignage de mes délires d'artiste endormie .
Le passant matinal Il fait froid ce matin , la ville sommeille encore, mais lui il est déjà dehors , quand d'autres boivent leur café chaud, lui il aspire son verre d'eau fraiche, il prends son temps à écouter le doux murmure de sa rue qui s'éveille , il savoure tout ce que d'autres ignorent	Le jour du marché Ce jour là pas le temps de lambiner ou de faire une grasse matinée, elles s'empressent , elles furètent , elles aiguisent leurs regards, pour ne point louper la bonne affaire	Le vélo du matin comme chaque matin il part à la hâte ,il fait froid ce matin ,il sent le vent frémir sur ses doigts, il est en osmose avec lui même indifférent à ce qui l'entoure ,absorbé par ses pensées il tourne le dos à cet magique crépuscule qui embellie sa rue	Nos années s'évaporent Nos années semblables à des perles de rosées qui chaque matin hélas s'évaporeront un peu plus pour laisser place à nos hivers, nos regards qui s'éffaceront à lapproche d'un jour nouveau , nos corps qui se confondront avec l'oubli, les mots que nous pronoceront plus et nos parfums qui se dilueront dans le temps
Génération Covid covid, leur avenir s'annonce incertain? Non ils ont résistés , l'espoir d'une vie sans pandémie est insensée ils le savent , mais ils refusent de vivre éternellement avec la crainte covid19 , ils s'imaginent une vie épanouie au risque de choquer , ils veulent un avenir brillant , ils appartiennent désormais à la génération covid19	Le quartier mauve Il fait bon vivre , il fait soleil dans mon quartier mauve, les derniers jours de mai s'étirent vers la promesse d'un été, certes il s'agit d'un cliché-beauté facile dans notre petite vie tranquille , mais qu'avons nous de mieux pour nous réconforter ? c'est dans ce miracle banalisé de notre existence surnaturelle que la beauté réside	Frénésie printanière En ce jour de frénésie printanière nous franchissons et écoutons nos coeurs, dans la rue des liens se créent que rien ne saurait interrompre le talon actif, le regard amusé, les gestes agiles nous nous agitons dans l'attente d'un été	Ma ville à la campagne Dans ma ville tous les chemins mènent à la campagne.Dans ma ville il y a la brume qui monte jusqu'au ciel. Ma ville chaque matin comme dans une rêve semble sortie de terre, encore enveloppée de rosée pour finalement s'éveiller à l'heure du déjeuner
Manifestation tranquille Au loin résonnent les clairons, ils agitent et affichent leurs slogans, soudain la sirène, l'heure du repas, les manifestant fatigués partent se ressourcer. La vie est douce malgré tout	A la recherche du temps d'avant Elles sont là , elles sont revenues dans leurs rues à la recherche des jours d'avant, des souvenirs sans doutes gravés dans ces murs qui les entourent	La femme pressée C'est une femme pressée, compressée par sa vie effrénée, c'est une femme qui court peut être sur le parcours de l'amour ou alors le parcours de la tendresse, sans aucun doute c'est une femme pressée	Les adolescentes Elles quittent l'enfance, elles aiment furieusement, goulouement, c'est l'âge des tourments, elles se préparent à la dure tache de grandir
Les arbres de ma ville Les arbres de ma ville sont tristes , les arbres de ma ville ne peuvent plus pousser à leur guise, ils sont en prison, seules les ailes des pigeons caressent leurs branches, heureusement ils leurs reste le soleil et le fleuve	Ma ville Je reviens dans ma rue, la rue des copains, la rue des lilas, la rue des marchands, dans ma rue il y a des coeurs qui vibrent et mon coeur qui bat	la vieille place du village C'était son village, aujourd'hui il ne peut que le contempler, son coeur s'emplit de chagrin, son village est vide de vie ,il est abandonné, il semble ne plus servi à rien , il est vide à jamais , il a seulement gardé sa splendeur mais il a perdu ses âmes	la rue baignée de lumière Mais lorsque le jour s'éteint et que la nuit l'enveloppe de sa noirceur , le passé semble renaître et les frissons nous envahissent, un parfum de relique s'élève, ont pourrait entendre le rire d'un fantôme. soudain nos coeurs se cristallisent. un bref instant nous avons traversé les siècles
Petite fille triste La petite fille est triste d'avoir quitté l'école, dans sa classe on y racontes des tas d'histoires merveilleuses, les fleurs grimpent aux fenêtres, la petite fille aime la voix de la maîtresse .	vie de quartier Dans leurs quartier, il y a des boulevards, des avenues, des places, des ronds-points, des rues, et puis leurs cœurs, des coeurs heureux qui chantent tout bas	Le Petit Bleu, Toute l 'histoire ou presque d'une ville , mais un conte bleu	L'inquiet il se tient toujours sur ses gardes , sa vigilance ne le laisse pas se mettre en défaut.
Démarche assurée Il flâne , il déambule , d'un pas assuré et décidé dans la rue endormie	Nostalgie Du fer, de la rouille, de l'huile , de la poussière, du vieux papier, tout un monde qui sert sans doute à panser les plaies du passé et de nôtre nostalgie d'antan	Frénésie Quel plaisir de se faire enfin plaisir , Aujourd'hui c'est la fête , on solde , on casse les prix !	la grâce du vélo C'est un grand vélo noir ,qui touche à peine le pilier, il a la grâce d'un oiseau en éveil, la rue est presque vide , une silhouette s'avance vers lui à pas léger, le vélo soudain semble se redresser pour la saluer

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